HISTORIQUE

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Libéré mais pas libre La justice Russe a décidé de libérer Eric sous caution tout en l'assignant à résidence à Moscou en attendant la décision d'extradition

 

Eric Cokini a été arrêté le 14 janvier dernier à son arrivée à l’aéroport de Cheremetièvo. Il se rendait alors au Forum académique de Russie à l’invitation de Monsieur Mau, Recteur de l'université de Moscou, dans le cadre de la coopération qu’ils pilotent avec l’université de Nice.

Actuellement libéré sous caution de la prison de Moscou où il était incarcéré, Eric Cokini attend avec la plus grande inquiétude la décision sur une possible extradition vers Tachkent et clame son innocence.

Eric Cokini a été l'un des acteurs majeurs du développement d’une coopération étroite entre la France et l'Ouzbékistan pendant 15 ans, ce qui lui a valu le respect et la confiance de ses interlocuteurs économiques et politiques, et le titre de Chevalier de l'Ordre National du Mérite en février 2011.

L’Ouzbékistan n’étant pas signataire de la Convention européenne des droits de l’homme, il semble indispensable que toutes les mesures soient prises par le gouvernement français pour protéger les droits de notre compatriote.

En effet, au vu de la dégradation du contexte politique en Ouzbékistan depuis ces dernières années, il apparaît certain, si l’extradition d’Eric ne pouvait être empêchée, qu’il subirait sur place toutes les formes de contraintes jugées utiles pour lui faire avouer d’hypothétiques délits, à la seule fin de nourrir des luttes opposant les personnalités au pouvoir à Tachkent.

Il est vital que l’Etat français n’abandonne pas l’un de ses ressortissants, qu’il a honoré par ailleurs, et le soutienne pour obtenir sa libération définitive et son retour en France.

En conséquence, nous demandons au gouvernement français par la voix du Ministère des Affaires Etrangères d’apporter son soutien à Eric Cokini, seule condition permettant aux autorités judiciaires russes de le libérer définitivement et d'écarter son extradition, aux conséquences désastreuses.

 

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